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Valorisation d’entreprise, la folie des grandeurs ?

  • 03/16/2021
salle de réunion Sevenstones

Film d’anthologie, où les carrosses de Don Salluste charriant des coffres débordant de pièces cahotent sur les routes d’une Espagne surchauffée…

La planète finance serait-elle en proie à cette folie des grandeurs ?

 

Les cédants sont à la fête, du côté des valorisations les enchères continuent de monter !

 

Du coté des Mid-Cap, les derniers indices de valorisation publiés pour le quatrième trimestre 2020 pourraient le laisser penser.

L’indice Argos franchit la barre des 11X l’Ebitda. Pour la première fois, les multiples payés par les fonds d’investissement sont supérieurs à 10X en moyenne, et rejoignent ceux payés par les acquéreurs industriels. Les leviers d’endettement suivent cette tendance haussière, les banques accompagnant généreusement ces mouvements de rapprochements. Les liquidités n’en finissent pas de se déverser dans les fonds d’investissements. Les milliards d’euros levés en 2020 ( 7,4 mds au premier trimestre) accentuent la pression concurrentielle entre les acteurs et tirant les prix vers le haut. Cette concurrence est d’autant plus acérée que les volumes de transaction sont en retrait en 2020. On note une baisse de 15 % en volume et de 36 % en valeur sur l’ensemble du millésime. 

Les vendeurs dont les entreprises sont en bonne forme financière sont les grands gagnants de cette période atypique. Les acquéreurs sont nombreux sur les rangs, motivés et les poches bien garnies. Les taux courts restent très bas et ne subissent pas encore la tension en germe constatée sur les taux longs. La bourse ne connait toujours pas la crise… Les entreprises cotées, portées par leurs valorisations élevées, participent donc à ce ballet énergique du M&A mondial que rien ne semble vouloir arrêter.

 

Dans les start-ups, plus d’argent mais moins de saupoudrage

 

Sur le front des start-ups, la tendance est aussi à la fête apparente !

Le montant de fonds levés dans la tech Française a atteint 5,4 milliard en 2020, (+15% par rapport à 2019). L’argent investi dans cette classe d’actifs a quintuplé en 6 ans…

Ces bons chiffres cachent une réalité plus contrastée. Le nombre de deals est en baisse surtout pour les premiers tours de levées où les places sont de plus en plus chères auprès des fonds. Le nombre de lignes par fonds s’est lui aussi réduit, les investisseurs préférant concentrer les ressources financières sur un panel restreint et prometteur.

En conséquence, les licornes sont toujours chassées avec avidité par des investisseurs… et leur valorisation suit cette tendance haussière. Le « fly to size » gagne l’Europe et profite aux pépites françaises, tous secteurs confondus.  Parmi les records de 2020, on retiendra Voodoo dans le gaming (400 meur levés), Ynsect dans la nutrition food tech (380 Meur levés), Mirakl, leader des solutions de plateformes numériques (255 meur levés). 2021 confirme ces bons auspices avec Vestiaire Collective déchainant la planète mode avec ses 178 Meur levés cette semaine.

 

Place aux emplettes digitales pour les acquéreurs stratégiques

 

Dans ce marché très concurrentiel, certaines start-ups pourtant performantes ont du mal à trouver les ressources pour poursuivre leur croissance à coup de tours de levées successifs. 

La plus grande sélectivité des investisseurs « early stages » laisse donc place à des acquéreurs stratégiques contraints d’accélérer leur digitalisation. Un large panel de solutions est à disposition des candidats: Partenariat, joint-ventures, investissements directs voire intégration totale. Ces options permettent à des start-ups de trouver des cocons favorables à leur déploiement, et de sortir de la machine à lever qui parfois les éreinte.

 

Dans ce marché dynamique, l’initiative est récompensée ! Pas besoin de trouer le coffre pour s’arroger une partie du butin… et récolter les miettes d’une manne financière abondante. La clarté de la stratégie, les bonnes performances financières et l’impact positif restent les moteurs d’une valorisation durable et élevée. 

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Hans de Breda

Hans de Breda

Hans de Breda a developpé pendant 15 ans Carvest. Son expérience du private equity et d’accompagnement d’entreprise sur le long terme le placent naturellement en qualité de conseil auprès des dirigeants, dans le cadre d’opérations visant à structurer, développer ou transmettre leur entreprise. 

Hans rejoint Sevenstones en 2021 pour développer l’activité dans le Sud-Est de la France. 

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